La sobriété consiste à nous questionner sur nos besoins
et à les satisfaire en limitant leurs impacts.
Et la sobriété énergétique ? C’est une réduction volontaire de ses consommations énergétiques afin de réduire son impact sur l’environnement ou la santé. Elle est durable. Elle permet de changer les comportements et les modes de vie collectifs
et individuels.
Elle vise, par exemple, à limiter ses trajets en voiture, à consommer des produits locaux, à limiter le nombre de ses appareils électroniques, etc. Le terme de sobriété fait opposition à la surconsommation qu’on connaît aujourd’hui avec la multiplication des appareils énergivores, le flux de marchandises internationales, la culture de l’achat neuf, la fast fashion…
Quels sont les 5 axes de la sobriété énergétique ?
Dans son rapport, le Labo de l’ESS (Énergie Sociale et Solidaire) met en avant différents aspects de la sobriété énergétique, à adopter collectivement.
1. La sobriété au domicile qui vise à limiter le nombre d’appareils par foyer, à éteindre les appareils non utilisés et à réduire la consommation du numérique. Elle inclut également la sobriété alimentaire : consommer des produits locaux et favoriser les circuits courts. Nous la retrouvons également dans les gestes écologiques du quotidien : le tri sélectif, l’économie d’eau, la réduction du plastique à usage unique…
2. La sobriété dans les transports du quotidien qui concerne en particulier le trajet domicile-travail, pour lequel les usagers sont souvent seuls dans leur véhicule. Plusieurs alternatives existent : transports en commun, vélo, covoiturage ou encore télétravail.
3. La sobriété au travail qui vise à appliquer les démarches de la sobriété au domicile dans les entreprises. Cela s’inscrit notamment dans la mise en place de démarches RSE fortes avec des objectifs concrets.
4. La sobriété dans les loisirs du quotidien qui vise à réduire la consommation de biens. Réduire ses achats neufs, favoriser des producteurs locaux et engagés, faire appel à la seconde main, à l’occasion et au reconditionné, favoriser le troc et l’échange…
5. La sobriété collective
Les collectivités territoriales ainsi que le gouvernement ont un rôle à jouer.
Au niveau national : adapter la législation, favoriser les acteurs de la sobriété énergétique, investir dans les projets de transition écologique… Au niveau local : augmenter les transports en commun, mettre en avant les circuits courts, améliorer la gestion des déchets…
Source : lelabo-ess.org