Généralisation du télétravail
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hausse des visioconférences et de l’épuisement mental
Les discussions vidéo sont source d’épuisement mental. Outre la fatigue visuelle, liée à la fixation prolongée d’un écran, la visioconférence est surtout génératrice de fatigue mentale car elle exige beaucoup plus de concentration qu’un échange en face à face.
Pourquoi ?
Le manque de signes non verbaux. Lorsqu’on est en présence de quelqu’un, un hochement de tête lui indique par exemple que nous l’écoutons. La posture et les gestes peuvent quant à eux traduire notre envie de prendre la parole. Autant de signes non verbaux, souvent inconscients, qui facilitent la compréhension claire des messages et des intentions lors d’une interaction moins nombreux en visioconférence.
Pour éviter les bruits parasites, on a tendance à couper son micro quand on n’a pas la parole. Alors on détecte encore moins de signaux. Le cerveau doit donc davantage se concentrer pour s’appuyer sur d’autres indicateurs, comme le ton de la voix ou les expressions du visage. Mais même avec une connexion internet optimale, la technologie restitue toujours ces informations avec un léger décalage, et complique encore la tâche pour notre cerveau. C’est un décalage qui se calcule peut-être en micro-secondes. Mais c’est suffisant pour demander un effort supplémentaire au cerveau pour qu’il reconstruise la réalité.
La visioconférence perturbe ainsi la fluidité et le rythme de l’échange.
Gare à la « visionite » !
Comment se prémunir de cette fatigue ?
Pensez d’abord à faire des pauses visuelles.
il faut lever les yeux de son écran
et regarder à vingt mètres devant soi pendant vingt secondes. »