« Post-prandial » est un terme
désignant la période qui suit un repas.
La somnolence post-prandiale est donc cette subite envie de dormir ressentie
très peu de temps après avoir mangé.
Causes de la somnolence post-prandial.
Sur un plan purement physiologique, il faut savoir que durant la phase post-prandiale, les éléments nutritifs absorbés au cours du repas sont synthétisés. Cette phase est appelée « l’anabolisme ». Elle est suivie par la phase de catabolisme au cours de laquelle ces éléments sont transformés en énergie indispensable au fonctionnement de l’organisme.
Bon à savoir :
un coup de pompe après le repas qui se manifeste de façon épisodique ne porte pas à conséquence. En revanche, si l’on ressent de façon quasi systématique un besoin irrépressible de faire une sieste après le repas, mieux vaut consulter son médecin.
Les risques de la somnolence post-prandial peuvent être augmentés par :
• Une consommation excessive d’alcool avant et pendant le repas
• Des aliments trop riches
• Un sommeil nocturne de mauvaise qualité, ce qui inclut des difficultés d’endormissement,
des réveils successifs au cour de la nuit, l’insomnie, l’apnée du sommeil
• L’habitude de s’adonner à une sieste après le repas
• Un manque d’activité en début d’après-midi
• Le diabète
• Un excès de poids
Bon à savoir :
En éliminant les causes de la somnolence post-prandiale, il est possible de retrouver son énergie même après un repas.
Conséquences de la somnolence post-prandial
La somnolence post-prandiale peut mettre les personnes dans l’embarras lorsqu’elle survient pendant les heures de bureau par exemple, car elle peut donner lieu à une envie irrépressible de dormir. Plus grave, elle peut entraîner des conséquences dramatiques dans de nombreuses branches professionnelles mais aussi, pour tout conducteur, que ce soit dans l’exercice de sa profession ou à titre privé. En effet, il peut être dangereux de manquer de vigilance lorsque l’on utilise un engin, que l’on travaille en hauteur ou que l’on conduit un véhicule.
Bon à savoir :
En principe, une personne de moins de 70 ans, en bonne santé et qui s’alimente de façon équilibrée ne devrait pas souffrir du trouble post-prandial, notamment si elle jouit d’un sommeil nocturne de qualité.
Somnolence post-prandial : quelles solutions ?
Bien que parfois considérée comme physiologique, la fréquence de la somnolence post-prandiale peut être limitée si l’on observe les points suivants :
•Dormir suffisamment
•Éviter de se coucher tard car le sommeil du début de soirée est de loin le plus réparateur
•Prendre des dispositions, voire consulter un médecin si l’on ressent fréquemment des difficultés à s’endormir, si l’on se réveille plusieurs fois dans la nuit
•Demander une prise en charge en cas d’apnée du sommeil
•Adopter une alimentation variée et riche en légumes verts
•Limiter l’absorption d’aliments trop riches
•Éviter de manger en trop grande quantité
•Limiter sa consommation d’alcool
•Perdre du poids