La pandémie est le détonateur de ruptures *
Entre hier, aujourd’hui et demain.
Entre la vision d’un monde usé et la nécessité de préparer le futur.
Cette pandémie nous a invités à repenser nos protections, notamment dans le domaine de la santé, revisiter nos liens, forts et faibles, réaffirmer ce qui est utile ou essentiel pour nous. Elle accélère les mutations culturelles, amplifie les tensions sociales.
Ce qui va nous amener à repenser nos sociétés, nos entreprises, et à envisager l’avenir autrement.
De nouvelles tendances socio-culturelles émergent ou se renforcent
Le CARE
L’ETHIQUE,
de nombreuses questions autour de la politique, la démocratie, la place des femmes, le biopouvoir, la protection animale, la protection de la vie privée, les écarts de richesse…
LA PRISE DE CONSCIENCE ÉCOLOGIQUE
LA RECHERCHE DE SENS,
équilibre vie pro et perso, éducation, bien-être, fin de l’hyper-consommation, localisation et relocalisation…
Un détonateur commun *
Nous avons tous compris que nous devons trouver un autre rapport avec la nature pour le futur de l’Humanité.
Nous avons collectivement une bataille à mener contre le réchauffement climatique.
La société post-industrielle a cédé devant cette pandémie. Nous sommes passés à une société des savoirs et de l’information elle-même bousculée par l’émergence d’une société numérique et de l‘écologie.
La vague est là !
Quand cette pandémie sera finie, qu’aurons-nous appris ? Que ferons-nous ? Comment agir ?
On a appris à travailler autrement. À observer. A écouter. A nous adapter.
À faire autrement. À changer !
La crise modifie notre vision du futur, bouscule les hiérarchies entre l’important et le secondaire. Notre monde post-coronavirus ne sera sans doute pas le même.
* Source : Jean Viard « La révolution que l’on attendait est arrivée » – 2021
5 CONSEILS POUR AVANCER
1 – Après une période de tensions et d’actions extrêmes, faire le bilan des réussites, des blocages et des faiblesses de l’action commune pour un projet de réforme sur le long terme en sortant du court terme et de la seule urgence.
2 – Bien que nous vivions dans des sociétés très individualistes, les mouvements de solidarité nous ont bien montré qu’il y a encore un commun à renforcer pour éviter les clivages.
Quel commun souhaitons-nous partager ? En société ? En entreprise ?
3 – Le lien numérique s’est instauré et rebat les cartes dans le monde de l’entreprise, comme dans la sphère privée. Pour autant, il ne peut se substituer aux moments d’échange et de partage, nécessaires à la cohésion et au bien-être.
A nous de donner un sens aux moments présentiels ou numériques.
Quand faut-il travailler sur le même lieu ensemble ? Quand travailler à distance ? Pourquoi ? Pour quoi ?
Quel management ? Quels repères solides redonner tout en accroissant la flexibilité notamment spatiale et temporelle ?
4 – Le télétravail, la flexibilité donnée dans les rythmes de travail vont contribuer à réaménager nos modes de vie et à redessiner nos territoires.
60 % des français pourront travailler tout ou partie à domicile.
84 % des urbains veulent plus de nature et envisagent de quitter les centres villes.
Quelle cohésion, quelles relations et liens, quelles transmissions, pour faire entreprise commune ?
5 – Le rapport au travail a changé. On s’est rendu compte qu’on avait envie de travailler, d’agir en groupes. Le travail c’est aussi du lien, de l’expression de soi, de la joie de vivre… Le travail comme lien s’est affirmé.
Reste aux entreprises à affirmer le sens de leur raison d’être et à donner la place à chacun d’agir et d’être reconnu dans sa contribution.
Comment refaire société dans son entreprise ? Comment on travaille la reconnaissance ? Quelle confiance ? Quelles informations partagées ? Quelle autonomie dans l’organisation, l’aménagement des temps de travail ? Quelle réassurance sur l’avenir ? Quelles activités propres pour le bien être ou le mieux être au travail et via le travail ?