Prise de fonction
JDV : Vous prenez les fonctions de Directeur Général de PÔLE SANTÉ TRAVAIL, beaucoup ont envie de mieux vous connaitre. Quel est votre parcours ? Pourquoi avoir choisi de venir rejoindre le PÔLE SANTÉ TRAVAIL ?
D.V. : Si je devais résumer en quelques mots mon parcours, je suis issu d’un environnement familial médical. J’ai commencé ma carrière comme DRH. Puis j’ai pris la direction d’un organisme de protection sociale, où je manageais des problématiques d’assurance de personnes, aussi bien pour la santé que pour la prévoyance, au service d’une très grande population, et d’un très grand nombre d’entreprises. Tout ce qui est tourné autour de la prévention, la culture du risque, la communication, puis plus récemment des problématiques de grand âge, des EHPAD, est quelque chose que je pratique depuis 30 ans. Donc il y a une sorte de continuum dans la prise de responsabilité d’un service de Santé au Travail. Ce qui m’a toujours animé, c’est la capacité à assembler des préoccupations opérationnelles, managériales et organisationnelles, des préoccupations plus stratégiques, plus politiques ou plus institutionnelles dans la cité. Des préoccupations de maîtrise de risques, de risque médical, de réglementation, et de priorisation.
JDV : Pourquoi avoir choisi de rejoindre PÔLE SANTÉ TRAVAIL ?
D.V. : Je me retrouve dans le projet de Pôle Santé travail, il y a des compétences des équipes pour mener des projets, nous avons le pouvoir d’agir.
Orienter et concentrer les moyens là où il y a des besoins stratégiques me passionne. L’alignement entre les projets et la stratégie. Être à la rencontre d’un moment important. Quand je suis arrivé là je savais que le rapport Lecocq était sorti et qu’il posait des questions stratégiques, balayait toute une série de problématiques qu’il fallait regarder en face.
Mon métier c’est d’apprendre à gérer l’incertitude et d’anticiper pour être en capacité quelle que soit l’évolution de nos missions, de la réglementation, de nous adapter aux changements. Un des défis des SSTI c’est d’aller plus vite dans la conduite du changement, par des changements d’attitudes, des changements de méthodes, qui fassent qu’on ne considère pas le changement comme négatif mais au contraire, comme une opportunité.
C’est un monde mystérieux et complexe qui mérite d’être simplifié et surtout mieux connu. C’est un monde qui, stratégiquement, doit contribuer à ce que cherche à faire la plupart des entreprises : travailler en équipe avec plus de bien-être, plus de bienveillance et plus d’efficacité.
Je me retrouve complètement avec ces convictions qui sont aussi les miennes : une entreprise est plus efficace quand elle est bien traitante.