Le contexte nous confirme
l’urgente nécessité d’accompagner les transitions

Si on se fie au dernier baromètre mondial* édité chaque année, le niveau d’engagement des salariés demeure très bas. Alors que le niveau de désengagement ne cesse lui de progresser.

Comment peut-on définir la notion d’engagement
au travail ? 

C’est quand le travail apporte un niveau de satisfaction global positif. Même s’il peut exister d’éventuelles situations d’insatisfaction, de frustration par un problème rencontré au travail, on aime malgré tout son entreprise et on a envie de lui donner le meilleur de soi. L’engagement, ce n’est pas seulement travailler dur, c’est aussi avoir du plaisir dans ce que l’on fait.

Comme le démontre l’étude, le management influence directement l’engagement au travail.
Il peut aider, ou pas, les salariés à s’épanouir, encourager, motiver et inspirer.
En commençant par donner des objectifs clairs.

Comment lire ces données,
quels enseignements ?

Le principal facteur de désengagement est le manque de considération et de reconnaissance. Il apparaît essentiel de mettre en lumière les efforts et les contributions de chacun au service du collectif et de l’entreprise. Il serait faux de croire que le versement d’un salaire régulier suffit.  Chacun souhaite se sentir estimé.e et valorisé.e par ses pairs, par les dirigeants, par l’organisation. Ce besoin de reconnaissance est un besoin humain fondamental si on en croit Axel Honneth.

AMOUR – DROIT – SOLIDARITÉ

Axel Honneth est le Philosophe Social de la “Reconnaissance”.

Il voit dans le Social, une quête incessante et vitale de reconnaissance dans 3 champs :
• L’amour et tous les degrés qui marquent l’affection, la relation, l’attention…
• Le droit sous toutes ses formes : juridique, administratif, économique, d’expression, d’accès…
• La Solidarité et tous les liens de soutien, de sens, de réciprocité qui peuvent nous unir ou à l’inverse nous diviser

Chacune, chacun a besoin de sentir de la confiance
en tant qu’individu, 
du respect en tant que personne,
de l’estime en tant que sujet.

Dès qu’un manque est ressenti, la quête de reconnaissance est relancée, en se trompant parfois de champ. Quand les trois viennent à manquer, on se sent mis en mode mineur, humilié.e, et le ressentiment qui va avec. Une des réponses pour prévenir c’est de développer du RESPECT.

Respect pour soi. Respect pour les autres. Respect de notre environnement.

Les équipes qui ne se sentent pas suffisamment reconnues
ont deux fois plus de chances de dire qu’elles vont démissionner
dans la prochaine année**.

• 66 % des salarié déclarent
qu’ils « quitteraient probablement 
leur emploi s’ils ne se sentaient pas appréciés. »**
• L’expression d’un simple remerciement venant
d’une personne en position d’autorité se traduit
par un rendement
de productivité de 50 % plus élevé
dans les entreprises.
• 73 % estiment que la reconnaissance et les récompenses stimulent leur éthique du travail et leur productivité.
• 64 % des employés  affirment que la reconnaissance
et l’appréciation sont encore plus importantes
lorsqu’ils travaillent à domicile. 

**Snappy 2020.