Je fais le Quiz !
01. Une bonne nuit de sommeil dure 7 heures ? Vrai ou Faux ?
Faux. Les besoins quotidiens d’un adulte sont bien de 7 à 8 heures mais en moyenne ! Les gros dormeurs se sentent fatigués s’ils n’ont pas leurs dix heures de répit, alors que cinq ou six heures suffisent à d’autres. La durée varie aussi avec l’âge : un nourrisson dort quinze à dix-sept heures chaque jour, un enfant de 10 ans autour de dix heures. Pour les seniors, c’est la qualité qui baisse : le sommeil devient plus léger et fragmenté.
02. Adopter un rituel favorise-t-il l’endormissement ? Vrai ou Faux ?
Vrai. Boire une tisane, lire un livre, écouter une musique relaxante… Chacun peut trouver son rituel. L’idée étant de se poser et de se préparer au sommeil. En revanche, on évite les écrans dont la lumière bleue retarde l’endormissement.
03. Autant se lever si l’on ne trouve pas le sommeil ? Vrai ou Faux ?
Vrai. Quand on n’arrive pas à se rendormir mieux vaut quitter son lit et s’installer au calme dans une pièce à l’éclairage tamisé afin de se détendre. Chasse les injonctions du type « Il faut que je dorme », occupe ton esprit autrement. Et si tu essayais les techniques de respiration ? Ou encore le balayage corporel ?
04. La grasse matinée, c’est l’idéal pour récupérer ? Vrai ou Faux ?
Faux. Si tout va bien pour toi, il n’y a pas vraiment de raison de s’en priver. Mais si tu es sujet aux insomnies, en te levant tard le week-end, tu risques de décaler l’horloge biologique qui garantit l’équilibre veille-sommeil. À l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, les spécialistes conseillent de conserver la même heure de lever tous les jours, ou de ne pas dépasser de plus d’une heure l’horaire habituel et de privilégier la sieste (20 minutes maximum) pour récupérer.
05. Une température de 19 degrés est idéale pour aider à s’endormir ? Vrai ou Faux ?
Vrai. Selon l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, pour faciliter l’endormissement et avoir un sommeil de qualité, la température de la chambre optimale se situe entre 18°C et 19°C. Il est donc recommandé de ne pas dépasser 20°C pour aider l’hypothalamus (zone cérébrale jouant un rôle de thermostat naturel) à diminuer naturellement la température du corps, une étape cruciale pour enclencher les différentes phases du sommeil.
06. La baisse de lumière est nécessaire à l’endormissement ? Vrai ou faux ?
Vrai. La baisse de luminosité est un facteur déclenchant la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil responsable de l’endormissement. Elle est produite en situation d’obscurité par la glande pinéale (ou épiphyse) située dans le cerveau. C’est pourquoi il est important de faire l’obscurité dans la chambre à coucher et de mettre en mode nuit les écrans qui émettent une lumière bleue intense.
07. Une sieste permet de récupérer ? Vrai ou faux ?
Vrai. Mais à la condition qu’elle soit courte, idéalement entre 10 et 20 minutes pour la plupart d’entre nous, afin d’induire uniquement du sommeil lent léger et, de préférence, en tout début d’après-midi, entre 12 et 15 heures.
08. Les somnifères font dormir ? Vrai ou faux ?
Faux. Les benzodiazépines fonctionnent comme une anesthésie légère. La perte de conscience induite n’a rien d’un sommeil naturel et n’en apporte aucun des bienfaits. Pire, en prise quotidienne, ils aggravent les troubles cognitifs (perte de mémoire, confusion), augmentent le risque de maladie d’Alzheimer et leur action myorelaxante peut entraîner des chutes chez les seniors.
09. Les applications de suivi de sommeil sont utiles ? Vrai ou faux ?
Pas forcément. Les bracelets connectés peuvent manquer de précision. Et cette auto-surveillance peut être contre-productive si elle renforce tes préoccupations : « Je ne dors pas assez », « Je me réveille trop souvent »… Et te mettre la pressionpour obtenir de meilleurs résultats !
10. Dormir est une perte de temps ? Vrai ou faux ?
Faux. Le sommeil est aussi vital que manger et respirer. S’il est dégradé ou régulièrement amputé d’une à deux heures par rapport aux besoins, les risques de diabète, cancer, infections, maladies cardiovasculaires et dépression augmentent, les défenses immunitaires et la résistance à la douleur baissent. Et on ne récupère jamais tout le sommeil perdu en dormant plus le week-end.
