Changements climatiques, transitions, transformations du travail, crise économique, sociale…L’arrivée de l’automne peut être synonyme de symptômes de la dépression saisonnière
La dépression saisonnière s’installe généralement à l’automne ou au début de l’hiver et dure jusqu’au printemps. Les symptômes ressemblent à ceux de la dépression classique : tristesse permanente et humeur dépressive, perte d’intérêt pour les activités du quotidien, fatigue intense dès le réveil (non résolue par le sommeil), irritabilité et autres changements d’humeur, troubles du sommeil et perte ou gain de poids.
La dépression saisonnière est liée au manque de lumière naturelle.
Avec l’arrivée de l’automne, les jours raccourcissent : on va passer de 100 000 lux les jours d’été ensoleillés à 2 000 lux les jours d’hiver.
Retrouvez nos 5 conseils dans cette article : « Comment prévenir la dépression saisonnière ? »
Prévenir la dépression saisonnière
avec la luminothérapie.
Cela consiste à exposer la peau et les yeux à une lumière qui se rapproche de celle du soleil. En effet, elle joue un rôle important dans l’horloge biologique interne.
D’après une étude de la HAS, s’exposer une demi-heure par jour, au réveil, à une lampe de 10 000 lux, a montré son efficacité dans le traitement de la dépression saisonnière.
Selon les chercheurs, la luminothérapie pourrait également montrer un intérêt pour :
les troubles du sommeil, le décalage horaire, le travail de nuit.
Les cycles éveil / sommeil seraient alors re-synchronisés grâce à cette exposition.
En revanche, si vous avez des difficultés à vous endormir, nous vous conseillons de vous exposer à de la lumière rouge. Celle-ci est réputée pour provoquer la détente et l’endormissement. Souvent dotée d’un minuteur, elle s’éteindra progressivement au bout de quelques minutes en vous laissant dans les bras de Morphée.
Le simulateur d’aube n’est pas un appareil de luminothérapie. Cependant, il est particulièrement utile pour reprogrammer l’horloge biologique sur les cycles éveil/sommeil. Il diffuse une lumière d’intensité progressive pour sortir la personne de son sommeil, tout en douceur.
Cependant, ces recommandations restent contre-indiquées chez les personnes sous traitement photosensibilisant, en cas de problèmes oculaires et dans le cas de certaines maladies psychiques.