Après 1 an de bascule dans le télétravail, certains ne se voient plus retourner au bureau.
Il y a un an, le mardi 17 mars, la France se confinait.
Le gouvernement a décidé de miser sur le travail à domicile lorsque le celui-ci est compatible avec les missions du salarié. Depuis le télétravail fait partie du quotidien.

 

Certains ne s’y font pas.
D’après un sondage Harris commandé par le gouvernement et réalisé en novembre 2020, 41% des télétravailleurs éprouvent un sentiment d’isolement et 32% le vivent mal. 
Ils se disent « fatigués », « irritables », « déprimés ».
D’autres au contraire le vivent très bien et sont même plus heureux.
Le fait de travailler de chez soi depuis un an n’est pas vécu comme une contrainte, mais comme une chance. Plus de liberté, plus de productivité, plus d’autonomie… 
Ne plus prendre le métro pour se rendre au bureau. C’est pour certains 1 heure gagnée par jour. 
Organiser ses journées comme on l’entend. Commencer plus tôt pour finir plus tôt. Ou a contrario profiter de sa matinée et travailler plus tard.

Des chercheurs de la Harvard Business School et de la New York University ont fait le constat que les télétravailleurs consacrent, en moyenne,
48,5 minutes de plus par jour à leur profession. 

– Le télétravail peut permettre d’être plus efficace.
– Pouvoir mieux se concentrer.
– Ne pas être interrompu.
– Passer moins de temps en réunions.
– Améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Lorsqu’on évoque avec certains la possibilité d’un retour au bureau, ils ne cachent pas leur angoisse.

« Franchement, je le vivrais très mal. J’ai mes nouveaux repères, chez moi, qui me conviennent très bien. J’ai peur de ne plus savoir m’y prendre ailleurs, avec du monde. » 

« J’espère pouvoir rester en télétravail le plus longtemps possible pour profiter de mes enfants. »

« Ce nouveau rythme pourrait me permettre de vivre à la campagne et de n’aller que très rarement au bureau en ville. »