« Nous allons essayer de tout mettre en œuvre pour éviter une exposition quelconque et une dégradation de l’état de santé d’un salarié du fait du travail »

Florian Tone, Médecin du Travail

Ce qui malheureusement a porté préjudice au fil du temps à la Médecine du Travail, c’est le fait d’associer la Médecine du Travail avec la Médecine de l’Aptitude. » 

 

On vient pour avoir un papier, pour dire tu es apte ou pas à faire un travail.
Nous ne disons pas si le travail est apte à la personne, mais si la personne est apte au travail dans cette médecine d’aptitude. Le Médecin du Travail doit intégrer dans son analyse aussi bien les éléments de santé, que les informations sur le travail connues ou apportées par le salarié, pour pouvoir prodiguer les conseils adaptés avant de conclure à une aptitude quelconque.

Aujourd’hui, avec la loi Santé Travail et tous les décrets qui sont arrivés et qui arrivent encore, le rôle de préventeur, celui qui aide à prendre conscience, aussi bien les salariés que les employeurs, est remis au cœur de notre mission.

Nous n’avons pas forcément les clés, les solutions à toutes les problématiques de l’entreprise. Mais nous sommes une fois de plus, ceux qui vont accompagner, apporter un peu de lumière, quelques clés pour arriver vers la solution.

Ensemble, aussi bien avec l’employeur qu’au niveau du collectif, dans l’entreprise, qu’au niveau de chaque salarié, dans le dialogue.

«  Vous me parlez de sport, vous me parlez de tabac… Est-ce que ça tient de la santé publique ? Il n’y a pas de barrières au sein d’un être humain, entre ce qu’il fait dans sa vie privée et dans sa vie professionnelle. »

À nous, quand nous sommes face aux salariés ou dans l’entreprise, de pouvoir faire glisser, au fur et à mesure, des éléments qui permettront, soit au salarié, soit idéalement aussi à un employeur, de prendre conscience des pouvoirs que nous avons, chacun d’entre nous, à agir sur notre santé et sur ce que nous en faisons au quotidien.